L'INFLUENCE DE MÉDECINES AUX RACINES MILLENAIRES
En plus de la naturopathie, que l’on peut considérer comme notre médecine traditionnelle occidentale, ma pratique, inspirée de ma rencontre avec d’autres cultures, intègre d’autres influences, en particulier celles de la médecine traditionnelle chinoise et de l’ayurveda. Toutes trois sont reconnues par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elles apportent une richesse de connaissances et de techniques qui peuvent être intégrées dans mes accompagnements.
LA MÉDECINE TRADITIONELLE CHINOISE
Née il y a environ 3000 ans, la médecine traditionnelle chinoise s’articule autour de notions d’équilibre et de circulation de l’énergie vitale, le Qi. Dans la Chine ancienne, les médecins étaient rémunérés quand leurs patients étaient en bonne santé. Si la maladie apparaissait, alors le médecin n’était pas payé tant qu’il n’avait pas trouvé de solution. L’acupuncture, qui est l’une de ses principales techniques, a contribué à répandre cette médecine en Occident.
J’ai pour ma part notamment été formée à la pulsologie chinoise, utilisée en acupuncture ou shiatsu, et je poursuis l’apprentissage. C’est une méthode ancestrale, fine et complexe, basée sur le principe des 5 éléments de la nature, utilisée pour percevoir les niveaux d’énergie dans l’organisme, en fonction des saisons. Par cette pratique, nous rentrons dans l’intimité de la personne. Le corps nous dit parfois ce que la personne a omis de nous dire. Elle se prend comme un pouls au niveau des poignets, où nous allons trouver 12 loges, 6 d’un côté et 6 de l’autre. Cet outil me permet d’affiner davantage l’accompagnement naturopathique.
L’AYURVÉDA
Apparue il y a 5000 ans, l’ayurveda, qui veut dire en sanskrit « science de la vie », est le plus ancien système de santé du monde. Elle agit pour ramener l’équilibre dans le corps, dans une compréhension également basée sur les 5 éléments. Moins connue en Occident, elle est adoptée par les deux tiers des Indiens pour les traitements de santé primaires. Il existe actuellement en Inde un grand nombre d’hôpitaux et centres ayurvédiques, attirant de plus en plus d’étrangers venus pour des soins à l’efficacité reconnue.
LES MÉDECINES AMÉRINDIENNES
Imprégnée de mes expériences en Amérique latine, je m’intéresse beaucoup également aux médecines amérindiennes, basées sur la connexion entre l’homme et la nature.
L’ ensemble de ces médecines traditionnelles ont en commun d’intégrer tous les plans de l’Humain. La personne ne fait qu’un, tout est lié : il n’y a pas de distinction corps-esprit-émotions mais une énergie unique qui circule. Avant tout préventives, elles ont pour but de stimuler cette force vitale et d’en prendre soin. Comment? Par des méthodes très similaires d’une région à une autre autour de l’alimentation, d’exercices physiques, des temps de respiration, des massages, de l’usage des plantes, l’usage de la chaleur et de l’eau…dans l’ensemble des pratiques profondément reliées aux éléments et à la Nature. Dans toutes ces approches , la santé est le reflet de la qualité de la relation et du lien constant que l’homme entretient avec la Nature et son environnement social.
Selon un rapport de l’OMS, 80 % des populations dans le monde ont aujourd’hui recours aux médecines traditionnelles. Puissantes par certains aspects, elles ont également leurs limites.
Mais si la médecine conventionnelle est davantage associée à l’idée de science, de progrès et de modernité, un nombre croissant d’études scientifiques tendent aujourd’hui à mieux comprendre et valider le fonctionnement de ces médecines plus ancestrales jusque-là éprouvées de manière empirique. D’ailleurs, à l’origine de toute science, il y a bien l’observation de la Nature. Il ne s’agit pas de les opposer mais au contraire de les associer en faveur d’une médecine intégrative, qui favorise une santé globale, respectueuse de la Terre et du vivant.
POURQUOI PARLER DE FORCE VITALE ?
La naturopathie est fondée sur la notion de force vitale, que l’on retrouve dans toutes les médecines traditionnelles: Qi ou Chi (Chine et Japon), Prâna (Inde), Ruh (Musulmans), Ruach (Hébreux), Ch’ulel (Mayas en Amérique centrale)…Elle est cette « intelligence biologique » qui anime tous les êtres vivants, que l’on peut aussi observer à d’autres égards dans la Nature. C’est l’essence même de la Vie, une forme d’élan, une force qui nous anime de la naissance jusqu’à la mort et parcourt l’ensemble de notre corps. Elle ne demande qu’à s’exprimer et à être respectée. De nature immatérielle, elle s’exprime notamment par l’homéostasie, cette capacité naturelle du corps à stabiliser en permanence certaines constantes physiologiques (température, pression artérielle, glycémie…) pour nous réguler ou nous réparer. C’est cet équilibre dynamique qui nous maintient en vie, le siège notre « capital santé ».